jeudi 26 février 2009

dernière semaine nicaragueyenne


Je n’en mène pas large à Matagalpa où Elise s’occupe à merveille des impressions des rapports. On repart pour la Dalia dans la foulée où on peut enfin poser les bagages et les cadeaux pas tous arrivés sain et sauf à destination (oups le vase sur le trottoir).

On fera la présentation de notre rapport de diagnostic agraire du Municipio devant tout le conseil municipal et quelques agriculteurs et techniciens, grand moment d’émotion et de soulagement de pouvoir enfin expliquer concrètement au gens le boulot que l’on a réalisé même si certains n’avaient l’air de rien pigé. La lutte en tout cas pour obtenir un créneau pour la présentation, j’ai du faire irruption au milieu d’une réunion du conseil pour demander s’il était possible de la faire maintenant… 1h30 de présentation et quelques textos « cochon », « pato » de nos spectateurs amusés.

Avec nos compagnons de toujours (Clem et Thib), on, sophie, Clem, Thib et moi, part pour l’hacienda la Virgen pour faire la cueillette du café !
Retard d’une heure et demie habituel on se retrouve enfin au milieu des cafetals à utiliser nos petites mains pour récolter les cerises de café. Plongés au milieu des travailleurs habituels, on touche de près au quotidien de ces populations qui bossent dans ces cafetals durant trois mois. On trie les grains immatures (verts) des matures (rouges), sans surprise les immatures resteront pour la consommation locale et les grains de qualité seront exportés dans nos tasses occidentales à des prix exorbitants, bel exemple de l’injustice qui règne dans ce milieu.
On finit crevés et on grimpe pour le coucher de soleil dans les caféiers…
Soirée sans grande surprise si ce n’est un don Benito toujours aussi sympa et son neveu qui tente la vrille de deux mètres de haut en réception crêpe… patatras rentré à Matagalpa. Une dernière branlée au don Benito au ping pong le lendemain matin puis on s’arrache, notre récolte servant à payer les frais de notre estancia !! 1,5 kg de café prêts à consommer par personne !


A peine arriver on s’atèle à une autre tache qu’Elise avait déjà bien préparé : notre despedida ou notre soirée de départ avec tous les personnes importantes à nos yeux durant ces six mois. Notre copain Alvaro s’occupe des petits fours et on fait la bonne potion avec nos deux copains. Une soirée d’anthologie où on rigolera comme jamais transcendé par des chansons scandées à tout vas ! Le Thibault se laissera même prendre la bouche par Brenda me lançant des petits cris de désespoir lorsque l’on s’apprêtait à sortir de la salle, je cite « ben sauves moi, elle va m’attraper la bouche j’en suis sur, c’est un guet apen ».


Ensuite tout s’accélère, adieu à la famille, aux copains, rien que d’écrire tout ça me manque et me remplit le cœur de nostalgie car on a comme même passer des moments très forts dans ce petit bout du Nicaragua ; On remercie encore tous les habitants pour leur hospitalité, leur gentillesse et surtout leur joie de vivre malgré un contexte vraiment pas facile.


Pour Jaime, Tania, Camilita, Ania, Mita, Jacqueline, Roger, Javiera, Aleska, Norman, Ulysse, Maryurie, Alvaro, César, Donald, Omar, Chemita, Sebastian, Chivo, Winny pou, Norma, Rosivel, Nessy, Gustavo Leyton et tous ceux laissés en route, encore un grand merci…

FIN tsoin tsoin.