lundi 3 novembre 2008

rando et fiestas avec deux petits nouveaux

Salut les copains,

On revient aux nouvelles apres cette expérience caribéene. Que dire? Il s´en est passé des choses. On va essayer de faire des épisodes sinon on ne sera pas rendu. Première nouvelle on a peint le salon de ma maison parce qu´a la Dalia, la plupart des maisons sont toutes grises en beton brute et que je voulai laisser une trace de mon passage en faisant un petit cadeau a la famille. Couleur melon, choisie a l´unanimite, et bande rouge en bas pour faire ressortir le tout (comme on l´a vu fait partout). 2 jours de labeur pour un resultat a la hauteur de nos esperances. de la sueur, du white spirit, de la zik nica, un peu de sport en somme, et du travail manuel, ca nous a fait du bien... meme si les retours de la famille n´ont pas ete fous. enfin, on va dire qu´ils etaient tres contents mais sont juste un peu mal eleves.

2eme nouvelle; on a vu débarquer des frenchies près de chez nous. Des bons gaziers comme on dit chez eux, une grande bouffée d´air frais dans notre petite vie monotone, ils font partie de l´ESA (école d´agriculture d´Angers) et arrivent pour six mois aussi à Matagalpa pour bosser dans une entreprise qui fait de l´aménagement du territoire. J´ai eu vent de leur arrivée par leur collège de travail qui n´est que mon oncle d´adoption ici au nicaragua.

Bref on est descendu à Matagalpa pour faire quelques interviews sur notre étude de la chaine du café ici au nIcaragua et on les a rencontrés pour l´occasion et squatté chez eux durant quatre jours, autant dire qu´on a bien accroché. 4 jours de grande bouffes et de débauche totale ou la élise n´a pas pris part, la santé un peu chancelante. Vendredi soir on part donc écouter un concert de musique du monde a un bar de Matagalpa, pas une ambiance de folie mais on commence à sentir les effets de cette douce liqueur nicaraguayenne sur nos corps quelques peu endormis par le manque de dodo. On part ensuite un peu à l´arrache en pick up avec 4 ou 5 nicas inconnus pour aller danser dans le coin. Une bonne petite soirée ou thibault (un des deux ouistitis) a quand même essayé de montrer l´efficacité du french kiss à une fille assise a coté de son copain, très grosse rigolade ! On rentre donc vers 4 heures du mat a l´appart et on la on trouve rien de mieux que de faire une bataille de pitalaya, sorte de jus violet très tachant. Une tuerie !! On repeint la cuisine avec thibault, clément n´étant pas trop joueur. Puis comme toute fête digne de ce nom on mange des pates ! El la les zygotos ne trouvent rien de mieux que de venir dormir avec élise et moi (je pensais avoir bien refermé la porte pourtant), quatre dans un meme lit faisant un peu beaucoup on s´exile avec thibault laissant la pauvre élise (dormant depuis 11h du soir) dans les bras de clément. Je jette d´ailleurs imprudemment le pitalaya dans les fleurs ce qui me vaudra de me faire ensiler par le dame de la maison le lendemain matin qui pensait que quelqu´un avait vomi, j´ai comme même essayé de lui expliquer les vertus de la fertilisation organique elle n´a rien voulu entendre, ce n´est pas avec cet esprit qu´on va sauver le nicaragua.


Le samedi tout doux pour se remettre de ces émotions et on remet ca le soir mais dans des proportions moindres. Le dimanche on avait prévu un grand plan pêche dans un lac artificiel proche de notre prochain lieu d´une société de commerce équitable de café. On avait fait confiance a un nica pour l´occasion en lui donnant 800 pesos (30 euros) pour louer une camionnette et aller pêcher la bas. Le mec disparait environ une heure et demie, élise n´y croyant plus, part faire un tour a Jinotega pour visiter la ville avec deux copains a nous. Au final Jimmy reviendra 30 minutes plus tard en taxi mais sans la camionnette. On part donc finalement a une lagune a Matagalpa qu´on connaissait déjà avec élise près de la piscine. On commence par boire un coup comme tout bon pêcheur. Le litron au fond du bidon et après avoir conté les vertus de l´apéro a notre Jimmy un peu médusé, on part a la pèche au Tilapia. Pas une grande réussite mais une grande partie de franche rigolade avec les deux copains vraiment très chouette, et toujours accompagné de notre meilleur ami : le Rhum Flor de cana. Un petit plongeon dans la piscine d´a coté et un petit Tilapia attrapé (problème de lune parait il) on décide de jeter l´éponge. On essaye vainement de payer notre bouteille de liqueur avec notre tilapia mais nos qualités de négociateur ne sont pas folles. On rentre finalement avec le pick up du propio très sympa en poussant nombres de cris, très typiques ici.


Le mardi étant toujours du coté de Matagalpa au grand dam de Dora (la dame qui s´occupe de la maison des deux francais) qui nous fouterait bien dehors, mon espagnol arrange le coup a chaque fois mais je ne sais pas pour combien de temps. On visite donc dans la matinée le château du chocolat !! Que du bon choc avec toujours plus de 50 % de cacao organique (oui monsieur !). On voit donc tout le processus et on se remplit les poches avec élise a la boutique en vu de notre futur retour. Et on tombe comme par hasard sur un groupe de 20 filles nicaraguayennes qui étudient le français a matagalpa, élise n´accroche que moyennement, nous beaucoup plus.


Une petite semaine plus tard, les deux zozos nous rejoignent pour aller du coté d´un massif très joli du municipio de la Dalia : las peñas blancas (ou l´on était déjà allé pour voir la cascade). On part tous ensemble (avec un groupe d´étudiants en pédagogie de La dalia) en camion servant au transport d´animaux affrété pour l´occasion avec les deux heures de retard du Nicaragua. Route très jolie qui plait beaucoup aux deux autres qui n´avaient pas eu beaucoup d´occasion de sortir. On grimpe donc au sommet un peu vite pour certains qui trainent un peu la patte. La vue était quelque bouchée par les nuages mais on était très content d´arriver jusque la. On saute un coup à l´eau fraiche pour fêter l´événement. On redescendra dans un sorte de chemin boueux ou sans quelques appuis forestaux on se serait bouffer 50 fois plus. Quelques barres de rires pour l´occasion quand il y en a un qui dépasse les autres s´affalant quelques mètres plus loin sur ces chers épineux qui délimitent le chemin. On arrive comme même vivant au bout (mon genou toujours en place, sacré test pour l´occasion). Un petit café fait maison et on repart. Je rencontre pour l´occasion une charmante damoiselle.



Le lendemain on part à 4h30 du mat pour aller à Jinotega refaire un petit bout de grimpette. Apres 4 h de bus pour faire 30 km (vous imaginez la tronche de la route) on arrive a destination ou l´on retrouve ulysses notre bon copain nica de La Dalia. On arrive, après une petite heure de marche, à la croix qui surplombe Jinotega avec une très jolie vue sur la ville, le lago apanas (celui de la pêche avortée) et les environs. Au bout du compte on reste un sacré bail tout en haut profitant de l´air frais et du paysage. On rentre finalement à Matagalpa le soir même. Réveil douloureux pour les deux autres devant partir faire un tour dans les champs a 5h du mat. Je ne sais pas s´ils liront ce blog un jour, mais j´en profite pour saluer l´enthousiasme de nos deux compagnons, de sacrés lurons !


On n´en à pas encore finit avec eux. La semaine d´après (celle du 20 octobre), on repart à Matagalpa le jeudi pour continuer l´étude sur le café. On se fait inviter par deux filles du bureau ou bossent thib et clem le jeudi. On saute donc sur l´occasion pour ressortir danser. Les deux muchachas jouissant d´une haute réputation de danseuse au bureau nous décoivent très vite et s´en vont d´ailleurs assez rapidement pour travailler le lendemain, chose que les deux francais m´accompagnant n´avaient visiblement pas pris en compte. On se rabat donc sur la table à coté ou je rencontre une vieille connaissance qui n´est autre que le tonton de la mère d´adoption d´élise. Accompagné de 5 filles ravissantes on lui en pique trois, ..heu pardon deux, clément s´étant pitoyablement endormi sur sa chaise. Rien à faire pour le réveiller, la cascade de glaçons n´aura même pas marché. On danse 30minutes sur du rock en roll qu´avait demandé l´endormi, un pur régal après tant de reggaeton. L´accord passé avec les filles devant nous raccompagner en pick up, on danse tranquillement. Au bout d´un petit moment on jette un coup d´œil aux muchachas qui avaient mystérieusement disparues. On était seul avec un mec qui ronflait et qui ne bougeait et hors de Matagalpa ; pas cool ! On trouve finalement un taxi qui hésite à deux fois avant de prendre clément mais finalement accepte. L´espagnol qui devient bon aide de plus en plus ! Sortir clément du taxi ne fut pas une partie de plaisir mais on finit par le coucher. Je terminerai seul cette soirée en tchachant deux espagnoles en face de la porte d´entrée squatté par thibault écrasant sérieusement aussi. J´ai donc couché deux esaiens dans la même soirée ! Ils n´en menaient pas large au réveil, ces agriculteurs chevronnés se disant insensible au pinard!

WE du 25 oct, nous voila repartis avec nos 2 compagnons a Leon ou on était allés avec ben en aout se balader dans les volcans et profiter des vagues du pacifiques. On y a retrouve 3 copains nica pour un WE assez fou bar-concert, boite avec foules de chele, quasi que des couples mixtes sur la piste de danse, ca fait bizarre tout a coup de voir débouler une foule de norvégiennes et d´allemandes avec robes ras la salle de jeu. Mais on a eu le plaisir de retrouver du son grignonais et une ville très agréable pour sortir. Les 2 aprems du WE direction la plage ou nos 2 copains pêcheurs s´en sortent pas mal pour remplir nos assiettes de petits poissons et ou je rencontre 2 muchachos un peu fou qui vadrouillent pour vendre leur bijoux d´artisanat et lier des amitiés nouvelles a travers le pays. On finira dimanche assez tard, les 2 angevins devant encore une fois plier bagage après une toute petite nuit pour retourner au taf.

Quand a nous, direction la capitale ou on déjeune avec un ancien de l´agro. Puis visite de la plus grande entreprise distributrice de café soluble du Nica, la tête un peu brumeuse, on s´en sort plutôt bien. Le soir petit air de France chez une franco-algerienne qui nous accueille a merveille et avec qui il ait bien agréable de discuter. Enfin retour a la Dalia, ca fait aussi du bien de rentrer a la maison ou on fait le plan de bataille pour rédiger la dernière partie de notre rapport. Apres on se lancera dans l´élaboration d´un super powerpoint pour présenter notre travail aux gens de la mairie, de l´Union de Coop Agricole et de quelques producteurs comme tout bon deveur qui se respecte et histoire de répondre enfin a ceux qui se demandent ce qu´on fait avec ben depuis le début et qui de notre rapport n´en liront surement pas le cinquieme !

BISOUS les petits loups !!!!!!!!!!!!!! prochain week end chercheur d´or.